Hogwarts, un lycée sans magie
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 L'Olympe du tartare

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Frédéric De Vaneck
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Frédéric De Vaneck


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MessageSujet: L'Olympe du tartare   L'Olympe du tartare EmptyVen 16 Mai - 22:48

prologue


« Dans ses rues, les enfants jouent, chantent et courent. La population est la plus heureuse, pourtant on l'appelle aussi la cité des âmes perdues. »
Assit sur une grosse malle vieille de 50 ans, un jeune garçon écoutait avec grande attention l'histoire de son grand-père. Ils se trouvaient tous deux dans le grenier d'une vieille bâtisse perdue dans la campagne en bordure d'Océan. C'était un coin reculer et tranquille de Bretagne. Il n'y avait pas âme qui vive à plus de 30 km à la ronde. Le vieil homme était confortablement installé dans un fauteuil à bascule sous une chaude couverture marron.
« Pourquoi on l'appelle comme ça ? »
Le vieil homme passa une main dans sa barbe blanche. Elle n'était pas très grande, mais suffisamment longue pour y passer la main. Le grand-père semblait réfléchir à la question.
« Ce n'est qu'une légende Romain, la cité d'Isaac n'existe pas.
- Mais pourquoi on l'appelle aussi la cité de des âmes perdues ?
- On raconte. » Commença le vieil homme visiblement exaspéré par l'insistance de son petit-fils. Il lui avait raconter cette histoire pour passer le temps en attendant que la maman du petit vienne le chercher pour lui donner son bain et le dîner. Mais Romain prenait cette histoire à coeur.
« On raconte qu'un groupe d'individus aurait vendu leurs âmes au Diable pour devenir des Dieux et tyranniser la population.
- Il faut leur venir en aide ! »
Le vieil homme ne put retenir un rire face à l'expression déterminée sur le visage de Romain. Cette détermination se mêlait à une certaine douleur. Romain avait tendance à s'approprier les douleurs d'autrui afin de mieux les comprendre et de les aider. Ce garçon faisait la fierté de sa famille par son déterminisme. Il n'abandonnait jamais ce qu'il entreprenait. Et en cet instant, le vieil homme pouvait voir dans les yeux de Romain la passion que lui inspirait la cité. Cette passion inébranlable fit cesser le rire du grand-père car il cru voir en Romain le même goût du risque qu'il avait autrefois tant aimé et tant détesté à la fois dans le caractère de sa défunte femme. Le vieil homme ouvrit la bouche pour répondre à Romain et lui dire combien il ressemblait à sa grand-mère, mais le garçon reprit la parole de sa voix excitée et curieuse de tout.
« Et tu sais où elle se trouve ?
- Romain ! Je te répète que ce n'est qu'une légende. Mais, consent-il, certains hommes la recherchent.
- Pour sauver la population ?
- Non, pour la fontaine de jouvence.
- Qu'est-ce que c'est ?
- De l'eau sainte qui permet de rester jeune.
- Et elle est là-bas ?
- D'après la légende, oui.
- La population s'en sert ?
- Non, seulement l'épouse du plus fort des dieux. Tu n'as pas écouté mon histoire Romain.
- Si, mais j'ai pas comprit quand tu disais que la déesse qui n'en était pas une avait toujours le même âge.
- Papa, il n'a que 8 ans, ne lui demande pas de comprendre les choses subtiles des histoires de maman. »
Une grande femme blonde aux cheveux longs et crêpés entra dans le grenier. La porte était restée ouverte et elle avait entendu la fin de leur conversation. Le vieil homme exprimait de l'exaspération face à l'insistance de Romain et du soulagement lorsqu'il entendit enfin la voix de sa fille. La jeune femme coupa court à l'histoire. La maman de Romain pénétra plus loin dans la pièce jusqu'à arriver à hauteur de son père. Elle l'embrassa tendrement sur la joue.
« Merci de t'être occupé de lui aujourd'hui. Romain, tu veux bien aller t'habiller, on s'en va.
- Tu t'en sort Linda ?
- J'ai encore quelques cartons à faire.
- Je ne parlais pas de ça. »
Romain descendait lentement les escaliers. On pouvait entendre, par la porte encore ouverte, ses pas lourds sur le vieil escalier en chêne. Quand ils purent entendre les pas de Romain sur le carrelage de la cuisine, située aux pieds des escaliers, ils reprirent leur conversation.
« J'ai eu beaucoup de mal quand j'ai perdu ta mère.
- Papa, je le sais. Mais ce n'est pas la peine de raconter à Romain les histoires inachevées de maman. C'est de la fiction, et lui y croit.
- C'est là que tu te trompe. Cette histoire n'est pas une fiction. J'y suis allé avec ta mère.
- Papa !
- Je ne me souviens plus vraiment. »
Continua t-il comme s'il n'avait jamais été interrompu par l'indignation de sa fille. Celle-ci n'en croyait pas un mot.
« C'était il y a si longtemps. On faisait partie de la première expédition. En tant que romanciers évidemment.
- Des romanciers qui n'ont pas écrit une seule histoire complète. Qui n'ont fait que des « Nards ». »
Elle avait employé ce mot avec dégout, combien de fois avait-elle entendu ce mot sortir de la bouche de sa mère ? Ce même mot qu'elle avait trouvé étrange après avoir lut un roman de la bibliothèque de sa mère. Le vieil homme ne sembla pas relever cette notion et continua.
« On était présent à la chute de la cité.
- Elle n'existe donc plus
- Quand je dis « chute », je parle du pouvoir. Ce doit être pire maintenant.
- Et où se trouve t-elle ?
- En Grèce, au mont Laurion. On a bouché l'accès en 2012.
- 4 ans avant ma naissance.
- Et un an avant notre mariage. »
Linda s'assit sur la caisse où se trouvait Romain quelques minutes auparavant. Romain, lui, se tenait derrière la porte. Il avait remonté silencieusement les escaliers pour écouter sa mère et son grand-père parler. A présent, il s'avait où était la cité. Il savait également qu'elle existait vraiment.

Ils continuèrent leur conversation sur la légendaire cité d'Isaac dont la population et la construction dormaient sous une montagne en Grèce. Romain écoutait les moindres détails, adossé au mur. Puis soudain, le vieil homme fut prit d'un mal de coeur. Il semblait étouffer. Il eut juste le temps de murmurer un « Il est temps que je rejoigne ta mère » avant de fermer les yeux. Romain courut près de son grand-père. Linda descendit les escaliers en courant pour appeler les secouristes. Bien qu'elle ait un téléphone portable, dans ce petit coin reculer de la France, les portables ne passaient pas. Pas plus que le réseau internet. Ce petit coin, était un véritable havre de paix, loin de toute technologie qui corrompt les hommes.
Tout se passa vite pour Romain, les secouristes prirent le vieil homme sur un brancard et l'emmenèrent aux urgences. Linda et Romain les suivirent en voiture.
Arriver à l'hôpital, le vieil homme fut prit en charge rapidement. Pendant ce temps, Linda et son fil attendaient dans la salle d'attente. Un long moment se passa durant lequel la jeune femme blanche tordit dans tous les sens la bride de son sac à main. Puis enfin, un homme vient vers elle.
« Madame Guillaume ?
- oui ? Demanda la mère de Romain inquiète.
- Je suis vraiment désolé, mais dès le moment où il est arrivé ici, il était trop tard. »
Romain et sa maman se mirent à pleurer un long moment. Le médecin fit ce qu'il put pour les réconforté.
Le chemin du retour fut silencieux. La nuit noire et le chemins sinueux ramenant à la vielle bâtisses semblèrent étrangement beaux et effrayants. Ils étaient certains, tous les deux, de retrouver la maison vide. Que ce soit celle du vieil homme ou la leur. La pluie se joignit à la nuit pour accompagner la tristesse de Romain et sa maman.

Plus tard, Lorsqu'il eu l'âge d'aller au collège puis au lycée, Romain étudia avec beaucoup d'attention la mythologie grecque. Il chercha même dans la maison de son grand-père que sa mère n'avait put se résoudre à vendre, les carnets de bord de ses grands-parents durant leur expédition. Il les retrouva, mais ne put se résoudre à lire immédiatement. Il pensait que leurs écrits auraient plus de valeur lut une fois sur place. Le temps serait long, mais cela valait la peine d'attendre.
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