Hey les amis, je suis venue faire un tour, super beau ce nouveau forum. Alors en attendant que les rp reprennent je vous fais partager ma fanfic que j'ai commencé à publier sur le site "la salle sur demande".
J'espère qu'elle vous plaira, bisous.
Chapitre 1 : Un étrange miroir.
Après la guerre, Harry, Ron et Hermione retournèrent à Poudlard afin d’y suivre leur dernière année et pouvoir passer leurs ASPIC. Petit à petit, ils reprirent le rythme des cours et leur vie retrouvait un semblant de normalité. Comme à l’accoutumée, les mois défilaient rapidement. Décembre atteignait déjà son terme, apportant une douce euphorie dans le cœur des élèves qui se hâtaient d’acheter les derniers cadeaux manquants.
Ce matin là, il devait être encore très tôt. Voilà pourquoi Harry gardait les yeux clos, bien qu’il soit réveillé. C’était le premier jour des vacances de noël : il était hors de question de sortir du lit avant que la matinée ne soit déjà bien avancée. Dans le lit voisin, il entendait Ron ronfler. A en juger par le silence qui régnait dans le dortoir, ses autres camarades étaient également plongés dans le sommeil. Seulement, maintenant qu’il était réveillé, Harry ne parvenait pas à retrouver la douceur des bras de Morphée. A contrecoeur, il ouvrit les yeux et son regard se posa sur le dais au-dessus de son lit. Sa vision était brouillée, il tâtonna sur sa table de chevet à la recherche de ses lunettes. Il les posa sur son nez et se débarrassa de ses draps. Après avoir glissé ses pieds dans ses chaussons et enfilé une robe de chambre bien chaude, Harry quitta le dortoir pour aller s’installer devant le feu qui brûlait dans la cheminée de la salle commune.
Après un moment passé à fixer le vide, Harry décida qu’il était inutile d’attendre ainsi à ne rien faire. Il était encore tôt mais s’il descendait dans la grande salle, il était certain qu’il pourrait déjà prendre son petit déjeuner. Il se dirigea alors vers le portrait qui gardait la partie des Gryffondors et sortit de la pièce. Il entama la descente des escaliers, ne rencontrant pas âme qui vive. Il était sans doute le seul debout à cette heure-ci. Perdu dans ses pensées, Harry continuait son chemin quand au détour d’un couloir, un éclat de lumière filtrant à travers l’entrebâillement d’une porte attira son regard. Curieux, il poussa la porte et se dirigea vers l’étrange lueur.
Elle provenait d’un miroir majestueux appuyé contre un mur au fond de la pièce. Harry pensa tout d’abord qu’il s’agissait du miroir du Riséd, mais en l’observant mieux il comprit que ce n’était pas ça. Il n’y avait pas d’inscription sur le front et le cadre était fait de bois clair finement sculpté. Mystérieusement, le verre renvoyait une lumière douce et opaline alors que la pièce était plongée dans le noir. Harry se plaça devant le miroir et son reflet apparu. Il se regarda et eu l’étrange sensation que quelque chose clochait. Il scruta son image, cherchant ce qui provoquait cette impression. En posant les yeux sur son visage, il retint un cri. Son front était lisse et ne comportait aucune trace de cicatrice. Harry porta les doigts au bord de ses cheveux et effleura sa peau où il sentit la boursouflure de l’éclair. Pourtant, son reflet qui effectuait le même geste que lui ne présentait toujours aucune marque. Harry se demandait ce que cela signifiait. Intrigué, il toucha le front de son reflet, rencontrant la surface dure et froide du miroir. Il ressentit alors comme un courant électrique qui lui traversait le corps. Il interrompit son geste et fixa son reflet. Cette fois, il ne pu s’empêcher de pousser un cri de surprise. A présent, une fine cicatrice apparaissait sur le front de son double cristallin. Instinctivement, il caressa à nouveau sa peau et resta bouche bée en découvrant qu’il ne sentait aucune cicatrice sous ses doigts. S’en fut trop, Harry commençait à sentir un nœud dans son estomac et il décida qu’il était temps d’aller réveiller Ron pour lui raconter ce qui venait de se passer.
Il remonta les escaliers en trombe et stoppa sa course devant le portrait de la grosse dame qui était en train de somnoler.
- Ignis magnus, annonça Harry au portrait
- Hmmm…, fit la grosse dame d’une voix ensommeillée. Que dis-tu ?
Harry répéta le mot de passe.
- Ce n’est pas ça jeune homme tu ferais mieux de passer ton chemin.
- Comment ça ? C’est le mot de passe qui nous a été donné en début d’année, j’en suis certain, répliqua Harry.
- Tu te trompes mon cher, et si je puis me permettre, il me semble que tu fais partie de la maison Serpentard.
Harry resta sans voix. Apparemment, la grosse dame était en train de perdre la tête.
- Euh… Je ne suis pas à Serpentard, je suis un Gryffondor. Vous ne me reconnaissez pas ? Je suis Harry Potter.
- Je sais parfaitement qui tu es et je sais également que tu n’appartient pas à cette maison. Je te conseille de retourner dans ta salle commune.
- Mais c’est insensé ! Je suis sortit de cette salle il y a une demi heure, j’ai dormi dans un lit là-haut ! Je suis un GRYFFONDOR ! hurla Harry.
- Il suffit ! Ton petit jeu ne m’amuse pas. Laisse-moi tranquille à présent, demanda le portrait.
Harry ne savait que faire. Il ne pouvait plus rentrer dans sa salle commune. Il réfléchit un instant et la solution à son problème s’imposa à lui. Il devait aller voir le professeur Mc Gonagall. En tant que directrice de la maison Gryffondor, elle avait le pouvoir de le faire entrer. Harry prit le chemin de son bureau. Décidemment, cette journée était des plus étranges. Le monde semblait tourner à l’envers.
Arrivé devant la porte du professeur, Harry frappa avec force. Il entendit une voix qui grommelait suivie de bruits étouffés. Enfin la porte s’ouvrit et le professeur Mc Gonagall apparu en tenue de nuit.
- Potter ?! Que me vaut cette visite matinale ? questionna-t-elle
- Désolé de vous réveiller professeur, mais je crois que la grosse dame n’est pas dans son état normal.
- De quoi parlez-vous ?
- Eh bien, elle refuse de me laisser entrer dans la salle commune alors que je lui ai donné le mot de passe. Le plus étrange, c’est qu’elle prétend que je suis un Serpentard, expliqua Harry.
Minerva Mc Gonagall le regarda d’un air sévère.
- Ecoutez, je n’apprécie guère d’être tirée de mon lit pour écouter des sornettes. Je ne sais ce que vous tentez de faire, mais ne comptez pas sur moi pour vous aider. Vous savez très bien que les élèves doivent se rendre dans leurs maisons respectives, vous n’avez donc rien à faire chez les Gryffondors.
- Professeur ? Je ne comprends pas… Que ce passe-t-il ce matin ? Pourquoi tout le monde semble croire que j’appartient à Serpentard ? demanda Harry, sentant la nausée monter en lui.
- Certainement parce que c’est le cas Potter. Maintenant, cessez de m’importuner, gronda le professeur en lui claquant la porte au nez.
Harry se prit la tête entre les mains et se laissa glisser contre le mur. La situation était vraiment aberrante. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Etait-ce lui qui devenait fou ou les autres ? La première réponse était sûrement la bonne, comment expliquer que tout le monde puisse devenir fou en même temps ? Harry se releva et fit demi-tour. Il décida d’aller attendre devant la salle commune des Gryffondors, lorsqu’un de ses camarades sortirait, il pourrait le faire entrer. Prenant son mal en patience, il commença à attendre. Après un long moment, Harry qui ne portait pas de montre n’aurait su dire combien de temps s’était écoulé, le portrait bascula enfin. Harry se redressa, prêt à bondir sur la première personne qui franchirait le trou.
Un garçon au visage pâle et aux cheveux blonds se dessina dans l’ouverture. Sur le moment, Harry sentit la colère lui brûler la gorge, mais ce sentiment fut vite remplacé par une surprise sans égale. Face à lui, Malefoy le fixait avec mépris, arborant une fine cicatrice en forme d’éclair sur le front.
