Hogwarts, un lycée sans magie
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Et si la magie n'avais jamais existé? Quelle serait la vie des personnages d'Harry Potter? A vous de nous le dire...
 
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 Mes textes LPE

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Hermione Jean Granger
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Hermione Jean Granger


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MessageSujet: Mes textes LPE   Mes textes LPE EmptyLun 29 Sep - 23:38

Hey bon ba voilà de nouvelles créas issues d'un cours passionant que je suis à la fac: Littérature et pratique d'Ecriture, qui consiste à créer des textes selon des consignes (tout en ayant le droit de ne pas les suivre) enfin bref voilà ce que ça donne (je pourrai à priori en poster tous les mardis) bon on a le droit d'inventer des mots je vous rassure tout de suite je connais la langue française lol

Ceux qui ne sont pas invités ici (à la façon de Prévert)

Ceux qui ferment leur esprit
Ceux qui impolitessent
Ceux qui profitent
Ceux qui jamais
Ceux qui impossible
Ceux qui impassible
Ceux qui impavides
Ceux qui veulent pas
Ceux qui ignorent
Ceux qui reculent
Ceux qui mentent
Ceux qui fanfaronnent
Ceux qui embêtent
Ceux qui pas-de-ça-chez-moi
Ceux qui "moi-je"
Ceux qui s'oublient
Ceux qui coquillent
Ceux qui se coquillent
Ceux qui se moquent
Ceux qui en toque
Ceux qui glougloutent
Ceux qui battent
Ceux qui sans mesure
Ceux qui intolèrent
Ceux qui lâchent
Ceux qui sont lâches...





Duexième texte,maintenant, à la façon de Henri Michaux

Je suis Vlan!

Dans la fureur il n'y a qu'un stop.
Et dans ce stop, il y a raz-le-bol, marre et j'me barre!
Et dans ce tout il ya fougue, passion, colère et énergie.
Ephémère rage qui m'aveugle,
Joie des moments sans stop,
Il y a fureur, fieffée filoute,
Et quant au reste je passe outre.
Je ne suis, en effet, plus rien d'autre que ma galère.
Si je pouvais calmer cette fougueuse mégère...
Je suis vlan et grr et arrgh furieux
Je le vis, je le sens, et je l'oublie...
Je redeviens hihihi!


voili voilou ^^
en fait je poste ces textes parce que je les trouve marrants XD
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Kitteul Flitney
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MessageSujet: Re: Mes textes LPE   Mes textes LPE EmptyMar 30 Sep - 14:23

XDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDD

trop fort ces textes ^^
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Drago Malefoy
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MessageSujet: Re: Mes textes LPE   Mes textes LPE EmptyMar 30 Sep - 14:59

Très original en tout cas ^^
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Hermione Jean Granger
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MessageSujet: Re: Mes textes LPE   Mes textes LPE EmptyMar 30 Sep - 16:52

merci ^^ c'est sûr que ce sont loin d'être des grands poèmes lyrique mais je les aime bien ^^
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MessageSujet: Re: Mes textes LPE   Mes textes LPE EmptyJeu 9 Oct - 21:51

Nendaaa... Pourquoi je me reconnais dans ce que tu ecris ?
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Hermione Jean Granger
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MessageSujet: Re: Mes textes LPE   Mes textes LPE EmptySam 8 Nov - 0:57

baaa je sais pas, tu dois le savoir mieux que moi ^^

je prends ça pour un compliment ^^

allez de nouveaux textes que j'ai fait pour un devoir
(le premier est à double-sens et assez hard donc je le mets en spoiler, si vous avez l'âme sensible, ne cliquez pas!)

Spoiler:

pour ce texte, la consigne était de tuer le personnage que l'on avait créé XD

autre texte, moins hard (je ne suis pas entièrement sadique... ouf!) sur la peur d'enfant

Il était toujours le personnage hargneux, agressif et dangereux, félon des contes et histoires que me racontait Maman au coucher. Chacun des héros de mon enfance avait eu affaire à lui. Il avait donné du fil à retordre aux trois petits Cochons, dévoré le Petit Chaperon Rouge et sa Mère-Grand, Pierre lui avait échappé de justesse, mais la triste Chèvre de monsieur Seguain ne pouvait pas en dire autant. Il rôdait la nuit, surgissant des ténèbres, fier prince de mes plus terribles cauchemars. Ses pattes velues effleuraient le parquet, épousant ses formes et ses rayures. Coi tel un spectre, cette ombre gracieuse glissait jusqu’à moi pour pénétrer mon esprit endormi et ronfleur. Alors, il me tirait de mon sommeil réparateur d’un cri strident qui perçait l’obscurité et déchirait le silence. Il ronronnait à l’idée de m’avoir arraché à mes vertueux rêves d’enfant, peuplés de jardins dorés, de fleurs colorées, de parfums exotiques, dont le safran qui me chatouillait les narines. Il crachait alors son terrifiant hurlement à la mort. Je sentais que la mienne était proche.
En dépit de la noirceur mystérieuse de la pièce, malgré le silence absolu, je le voyais et l’entendais approcher à pas feutrés. Mes mains, mon fronts ainsi que la moindre parcelle de mon corps tremblaient d’effroi, trempés d’une affreuse sensation de moiteur. Et ma sueur tentatrice ne faisait qu’attirer la bête aux crocs acérés, à la fourrure hirsute. Il haletait alors, afin que sa présence accapare chacun de mes sens engourdis, en parfaite harmonie avec mon cœur pantelant.
Et je pouvais alors prédire avec exactitude le moindre geste à venir. C’était sans cesse le même refrain. Gardant résolument les yeux fermés, j’essayai de ne pas le voir, de me convaincre qu’il n’était qu’une chimère présente dans mon seul esprit, que ce n’était qu’un caprice de mon imaginaire puéril. Malheureusement, il sentait ma peur et celle-ci ranimait ses plus sombres instincts. Il m’apparaissait alors à travers mes paupières closes. De toute sa carrure, de ses poils ébouriffés, sales, d’un gris presque noir, de ses griffes tranchant le parterre grinçant, mais surtout de ses yeux jaunes injectés de sang, il me fixait d’un air féroce, me révélant des dents affûtées, acerbes. Il grognait.
Enfin, sans me laisser le temps de me protéger, il fondait sur moi, faisant preuve de toute sa célérité, si bien qu’une légère brise caressait aussitôt ma peau vulnérable. Il ouvrait alors sa gueule béante, me forçant à respirer son haleine répugnante, puis la refermait d’un coup sec. Sur mon bras. Ses crocs transperçaient ma peau, ma chaire et même mes os, tandis qu’un craquement infernal retentissait et que je poussais à mon tour un atroce grognement de souffrance.
Je me réveillait alors en sursaut, mon cœur bondissait contre les parois de ma poitrine. J’étais trempée de sueur et je me tenais le bras pour soutenir ma douleur onirique, scrutant l’obscurité d’un œil vif. Je réalisait alors que la bête étaient partie, effrayée par mes rugissements et que mon bras était rétabli, aussi surprenant que cela me paraissait. Je pouvais alors m’assoupir dans la plus grande quiétude, confortablement blottie dans mes draps de velours.



Enfin, un texte sur l'attente selon la scénographie de l'attente de Rolland Barthes.

Pas le moindre bruit, pas une frottement de tissus, pas un souffle plus élevé que son prédécesseur. Nous sommes blotties dans la pénombre. Nous avons coupé le volume. Le séjour n’a pas mué d’un pouce depuis ce matin. La petite table vitrée est toujours encombrée de sa sempiternelle pile de journaux et autres magazines en tout genre. Les DVDs s’entassent sur le meuble télé, ceux que nous avons regardé ensembles ces dernières semaines sont encore en vrac sur le côté. La télé est en marche, elle est notre seule source de lumière. Nous avons laissé les informations, mais sans vraiment les suivre. La télé n’a pas la science infuse.
Je regarde Maman. Elle est assise à ma droite. Je l’ai toujours considérée comme une personne admirable. Certes, ce n’est pas la meilleure des mères, mais elle a toujours su me rassurer d’une certaine manière. Nous en avons déjà parlé de toute manière, et personne n’a trouvé matière à me contredire. Aujourd’hui, par contre... son don de m’apaiser semble être en panne sèche. Je suis incapable d’ouvrir la bouche et de prononcer un tout cohérent.
Le temps passe, lentement.
Maman se lève précipitamment, elle n’aurait pas agi différemment si elle avait été frappée par la foudre. Elle me quitte pour se rendre dans la cuisine. Je l’entends éteindre le four, le rôti doit être prêt. Elle revient dans le salon, allumant la lumière au passage. D’un geste vif, je me couvre les yeux d’une main, aveuglée alors que mes prunelles rougies se seraient volontiers tapies dans les noir toute la soirée. Lentement, j’abaisse mon rempart contre la clarté en papillonnant des paupières, sentant une légère brûlure de ma rétine. La douleur commencer à fuir.
Enfin, je peux regarder autour de moi. Maman est aussi pâle que la neige du plus haut des sommets. Ses cheveux sont négligés, des traces noires sillonnent son beau visage , partant de ses yeux empourprés et bouffis par les larmes, pour achever leur pèlerinage sur des lèvres qu’elle a dû mordiller depuis cette après-midi. Tu es en retard.
Et le temps passe, lentement.

Je m’obstine à penser que tu as été retardé au bureau. Après tout, les dernières grèves ont fait de sacrés dégâts, et tes patrons t’ont sûrement désigné comme le héros qui les sauveraient tous de la noyade et des affres de l’ANPE. Ils ont dû t’imposer des heures sup. pour résoudre leurs problèmes. Oui, sûrement... Ou bien, tu es coincé en pleine réunion, François t’as encore fait du chantage pour que tu le remplaces, et toi, comme il n’y a pas plus débonnaire, tu n’as pas su refuser, tout en sachant que ta famille t’attends. J’y pense ! Peut-être que c’est de la faute à Jean-Luc, cette pie intarissable quand il s’agit de prendre la parole, qui soit s’éternise sur les dernière statistiques fraîchement calculée comme si cela pouvait sauver le monde, soit te raconte son week-end palpitant en randonnée dans les Pyrénées Atlantiques avec sa tante Germaine. Non ! Tu es encore allé boire un verre avec tes collègues et tu as bêtement oublié ton portable sur la photocopieuse ou entre deux dossiers sur ton bureau. En plus, Marc est un vrai grippe-sou, jamais il ne te laisserait utiliser son mobile. Ou alors, ce sont les embouteillages ! Tu t’obstines à ne pas prendre ce raccourcis, va savoir pour quelle raison. Ou pire ! Tu trompes maman avec la stagiaire italienne, celle qui a l’âge d’être ma sœur !
...
Mais tu n’as pas honte ? Maman a toujours tout fait pour toi, tu n’as jamais eu besoin de faire le moindre caprice, elle t’a toujours accordé le moindre de tes désirs ! C’est l’épouse rêvée et toi tu fout tout en l’air comme ça ! Et ce week end dans l’Aveyron en amoureux ? C’était quoi, une couverture ? Du cinéma pour qu’elle ne se doute de rien ? Tu crois qu’elle n’a pas remarqué ton retard ? Après ne t’étonnes pas qu’on t’accuse de tout les maux dans cette famille, si tu nous fait le coup de l’absent ! Ce n’est pas de notre faute si allumer un téléphone portable est un exercice bien trop difficile pour toi. Ce n’est tout de même pas un don d’organe qu’on te demande, tu n’as qu’à appuyer sur un bouton et composer un code à quatre chiffre ! Tu n’es vraiment pas dégourdis ! Heureusement que je n’ai pas hérité de toi, j’aurais dû prié pour être la fille du facteur si c’est ça ! Et quelle idée de ne pas donner de nouvelle, pas même un message ! Et en attendant, nous faisons le pied de grue gentiment en espérant pendant des heures que Môssieur daigne enfin rappliquer afin que nous puissions dîner ! Il doit bien y avoir un téléphone là où tu es nom d’une raquette de tennis !
Et voilà que je tourne en rond dans le salon, en pleine crise d’hystérie, pendant que Maman se ronge les ongles jusqu’à l’os, tout ça parce que tu n’as pas eu la brillant idée de nous prévenir. Bien sûr, tu vas nous dire que tu n’as pas vu le temps passé en discutant avec tes collègues, ou encore que nous prévenir aurait été une perte de temps, c’est vrai, après tout, nous nous serions ennuyées sans ton absence. Tu as fait tout ça pour nous, évidemment, vu que tu es l’homme parfait irréprochable. Si on angoisse, tu ne pourras t’en prendre qu’à toi-même ! En plus tu sais mieux que personne que Maman a les nerfs fragiles, et toi tu l’inquiètes ! Ca ne va pas de lui causer un tel stress ? Tu n’es qu’un irresponsable. Je ne sais pas ce que j’attends pour prendre ma voiture et aller te chercher dans toute la ville, je suis sûre de pouvoir te trouver rapidement. Je fouillerais chaque petit pub de cette fichue ville et je te ramènerait par la peau du cou à la maison, où tu n’aurais plus qu’à ramper devant nous pour te faire pardonner ! Comment veux-tu que nous te fassions confiance après ça ?
Je soupire, lentement.

Je croise les bras sur ma poitrine et m’adosse au mur rugueux et glaçant. J’essaye de me calmer, pour Maman. Elle soulève quelques coussins et trouve enfin la télécommande. Elle augmente le volume de la TV. Agacée, je lui lance un regard de reproche mêlé de compassion. Ce n’est pas cette boîte à imbécillités qui nous dira quoi que ce soit d’intéressant. Mais moi aussi, j’ai besoin de distraction, d’évacuer mes pensées inquiète et angoissantes. C’est l’heure d’une émission stupide à propos de la vie de telle ou telle personnalité dont chaque petit geste est épié jour et nuit... passionnant quoi. A la maison, nous ne regardons pas trop ce genre de choses, mais on laisse cette chaîne là, ressentant toutes deux le besoin de nous changer les idées, en d’autre termes : de jouer les pantins amorphes. Ce navet était tombait donc à point. Je songe alors qu’on aurait dû engager un paparazi pour te filer dans la rue... ou plutôt un papasitter. Ca n’aurait pas été du luxe.
Le temps passe, lentement.
Le téléphone sonne, Maman bondit de surprise et je me retrouve arrachée à la vie trépidante de Madonna remplie de rêve et de botox. Maman est allée répondre. Je me tourne rapidement vers elle, si bien que je manque de me tordre le cou. Prise d’une douleur sourde, je me masse toute en interrogeant Maman de mes prunelles d’un bleu azur, prunelles dont tu m’as fait don. Je l’entends alors dire quelque chose comme « oui, c’est bien moi » et me désintéresse aussitôt de la conversation. Ce n’est pas toi, tu sais distinguer nos voix. Je me replonge donc dans les vicissitudes de la carrière de Mannequin avec un intérêt assez restreint.
Et le temps passe, lentement.
Maman a raccroché depuis longtemps déjà. Elle a essayé de me raconter sa conversation, mais elle n’a fait que baragouiner des paroles sans queue ni tête. Nous mangeons donc dans un mutisme quasi religieux. Seuls nos couverts qui s’entrechoquent et le son lointain de la télévision anime ce repas morne. D’habitude, nous t’attendons pour le dîner, il faut croire que Maman a cessé de t’attendre. J’entends alors la musique annonçant un flash spécial à la télé. Délaissant mon assiette et sans demander la permission, je me précipite dans le salon. Ils ont des nouvelles de ce carambolage dans le périphérique. Cet accident qui avais provoqué chez moi des frissons glacés, cette après-midi déjà. Cette fois ils ont des images. Je suis figée par l’attente angoissante qui me prend aux tripes. Je retiens ma respiration, de peur que le moindre son me fasse manquer un indice important. Maman arrive derrière moi comme une ombre spectrale. Je n’y prête pas attention, trop absorbée dans la listes de blessés et de décès que les autorités viennent de fournir aux journalistes, qui n’ont pas attendus un instant pour en informer la populace. Il nous montrent en même temps des amas de voitures en charpie, certaine crachant des montagnes de fumées d’un noir de jais. Ils zooment alors sur une Clio rouge donc l’avant s’est retrouvé sous un semi-remorque, je déglutit. Ils ont terminée la liste des blessés ...cet autocollant, sur la vitre, le même que le tien. Je sens l’air et le sol me quitter, et me rattrape autant que faire se peu sur le canapé.
C’est ton nom que je viens d’entendre.

J’ai éteint la télé, nous avons achevé notre repas dans un mutisme quasi religieux. Maman s’est enfermée dans sa chambre, sans se douter que j’entends d’ici ses gémissements désespérés. Je fais la vaisselle. Tu ne rentreras plus dîner.

Et le temps passera, lentement.


voilà, je n'en ai pas d'autre pour l'instant (enfin, si, mais je dois encore les travailler un peu)
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Drago Malefoy
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MessageSujet: Re: Mes textes LPE   Mes textes LPE EmptyDim 9 Nov - 17:42

J'adore, c'est tout autre chose que ceux plus haut ^^

Pour le spoiler, moi je l'aime bien, il est génial, enfin d'une certaine façon bien sur Smile
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Bellatrix Lestrange
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MessageSujet: Re: Mes textes LPE   Mes textes LPE EmptyDim 16 Nov - 9:23

WOW! O.O C'est vraiment jolie ^^

Pour le spoiler, j'adore tout simplement! hum au risque de passer pour une sadique....^^'
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Hermione Jean Granger
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MessageSujet: Re: Mes textes LPE   Mes textes LPE EmptyDim 12 Avr - 0:23

Allez un nouveau texte, écris pour mon autre devoir qui en est actuellement à la troisième semaine de retard ... sans compter la semaine de vacances qui arrive XD aïe aïe aïe, pourquoi je sens que je vais être recalée ce semestre en LPE?

Alors si vous voulez être complètement dans l'ambiance avant de la lire, écoutez THE Diary of Jane de Breaking Benjamins. Version normale ou acoustique selon vos préférences.


    Flammes cendrées.



    Je deviens fou. La moindre pensée carillonne dans ma boîte crânienne en une cacophonie insoutenable. Je dois me libérer de cette obsession. Elle doit continuer à dormir. Quant à moi, je vais me confronter à mes démons. Me félicitant de mon agilité silencieuse, je contourne sa couche. Mon exaltation atteint son paroxysme quand je perçois enfin le précieux objet. Il faut faire vite. Enfin, j’ai trouvé. Enfin, je vais savoir. Je me saisis alors de son journal.

    Le 28/08/2008
    Cher journal,
    Aujourd’hui, j’ai passé ma journée à bronzer et à nager dans l’eau glaciale. Je me suis bien amusée, sans compter mon copain, il est sans cesse sur mon dos. Je profite encore du...


    Sans intérêt. J’arrache les feuilles de sa vie jusqu’à trouver la nôtre.

    Le 03/09/2008
    Cher journal,
    Je viens de rentrer de vacances. Je me sens toujours nostalgique après un été à la mer. Dans dix jours, les cours reprennent. Je ne suis pas prête du tout. Demain soir, je sors avec une amie. Il y a une soirée de prérentrée. Il me tarde d’y être. Après ma rupture avec...

    Une odeur de brûlé me chatouille les narines. Encore une page.

    Le 05/09/2008
    Cher journal,
    Je n’ai pas pu écrire hier. Après la soirée, les choses se sont enchaînées. Le début était un fiasco, mais j’ai rencontré quelqu’un. Il est grand, mince, brun aux yeux marrons. Il a trois ans de plus que moi. Au départ, je ne l’avais pas remarqué dans la foule dansant au gré des enceintes et du peu de place restant sur la piste. Il était mal à l’aise devant ce tohu-bohu. Il est vrai que la musique n’avait rien d’exceptionnel. Mais lorsque j’ai croisé son regard, une montée de sensation m’a envahie en crescendo,

    Enfin, j’y suis. Mon pouls accéléré par l’excitation a repris sa constante activité. Mais mon souffle est court. Chaque mot que je lis est une délivrance pour moi, je retrouve la sensation d’exister.

    c'était fulgurant. Ses prunelles de bois m’ont calcinée de l’intérieur. Et je voulais brûler, partir en fumée pour m’envoler et être inspirée par lui. Jamais je n’ai connu de telle attirance. Il est venu vers moi, et nous avons parlé. De la fête, de la nuit, de la chaleur. Des paroles vides pour des regards qui se nourrissaient l’un de l’autre. Lorsque nous nous sommes embrassés, mes lèvres d’étain se sont soudées à son acier. Nous avons passé la nuit ensemble, à bavarder et à embraser nos lèvres et nos sens. Mais n’avons pas échangé nos numéros.


    Je poursuis ma lecture, enivré par ces mots salvateurs.

    Le 09/09/2008
    Cher journal,
    Je l’ai retrouvé ! Je suis si heureuse. Nos chemins se sont croisés en ville, une œillade et le sol est devenu mon bûcher. Nous allons nous revoir sur la fac ! Il suit un cursus proche du mien. Un brasier m’incendie à l’idée de le voir si souvent. Ce début d’année me met en joie. ! J’y pense il faut que je fasse...

    Le récit de ses courses à faire, ne m’intéresse pas. Je veux tout savoir de nous, d’elle par rapport à nous.

    Le 21/09/2008
    Cher journal !
    Les cours ont repris, et j’ai appris à mieux le connaître. L’air se fait vapeur lorsque nous sommes ensemble, si bien que je n’arrive pas à le définir vraiment. Est-ce sa personnalité brumeuse qui m’attire tant ? Le soir, nous ne perdons pas un instant. Se retrouver après nos cours respectifs est devenu un rituel. Nous restons dehors ou ici. Je n’ai jamais connu ça. Je lui ai déjà donné la clé de l’appartement. Notre désir se consume avec la lenteur de l’encens, mais aussi avec ses délices.

    Je quitte ma lecture des yeux une seconde. Je suis presque ému par ses pensées d’encre. Je la regarde. Qu’elle est belle, inconsciente, coite et pure. Et si elle savait que je suis près d’elle, que je la regarde, nue, assoupie. Aimerait-elle cela?

    Le 3/11/2008
    Cher journal,
    Ces vacances ont été à la fois les meilleures et les pires de ma vie. Notre lien de fer chauffé à blanc semble indestructible. Mais je me rends compte que ma vie avant lui s’est perdue dans la fumée de notre amour. Il m’aime, je le sais. Il ne le dit pas mais je sais lire dans les flammes. Nous avons tenté de nombreuses expériences ces derniers jours. Je ne me serai jamais crue capable de ce genre de choses. Si je les racontais ici, tu rougirais de gêne. Mais je suis apte à tout pour lui. Je suis pyrophile.

    Je me souviens aussi de ces vacances. Elle disait que cet amour serait le dernier. Elle avait tellement raison. Elle n’aurait pas dû croire qu’amour était gage de fidélité.

    Le 11/11/2008
    Cher journal ,
    Je ne le comprends plus. On dirait qu’il se moque de moi. Ca dure depuis quelques jours déjà. Chacune de mes pensées pour lui m’envahit, me possède. Quand je le vois sourire à une autre, une rage frénétique réduit ma raison en cendre. Notre relation est malsaine, il faut que cela cesse. Je ne peux vivre dans la passion toute ma vie ! Seulement, je suis impuissante face à lui. Que faire ? Je ne peux que céder, encore et encore. Il me fait du mal, et je ne peux que le remercier pour l’intensité qu’il m’offre...
    Sa douleur réveille en moi des sentiments anesthésiés. Aime-t-elle me faire souffrir de ses maux ?

    Le 20/11/2008
    Cher journal,
    Je l’ai vu. Il embrassait une garce au détour d’un couloir. J’ai été stupide ! Je n’aurais pas dû lui faire la surprise de le rejoindre plus tôt ! Je n’aurais pas dû laisser la passion me consumer . Oh, mon journal, tu ne soupçonne même pas avec quelle force cette déflagration a éclaté mon cœur. Mon cri de douleur m’a arraché la gorge. Je n’ai plus de voix. Je n’ai plus rien. La passion ne m’a laissé qu’une montagne de cendres encore fiévreux. Je ne veux plus le voir ! Plus jamais !

    Quelle idiote. Quelle naïve. Je ne lui ai promis que ce que j’ai à offrir. Je tourne une autre page, époussetant le tas de feuilles carbonisées ayant roussi la table. Son passé avant moi.

    Le 13/12/2008
    Cher journal ,
    Rien ne va. Mon existence ce résumait à lui ces 2 derniers mois. J’ai déserté études, famille et amis pour lui. Je n’ai plus rien.

    Elle a beau me haïr, elle parle encore de moi. Elle a détruit la frêle barrière entre haine et amour. J’aime ça.

    Le 14/12/2008
    Rien à dire.
    Le 15/12/2008
    Rien à raconter.

    Rien sur moi, mais je suis ce rien. Dans chacune de ces lignes blanches palpite le cœur de mon absence. Je lui manque.

    Le 16/12/2008
    Mes examens ont été désastreux.

    Mais alors que je feuillette les dernières pages, je vois les textes se faire plus longs.

    Le 25/12/2008
    Cher journal,
    Ma famille a bien voulu de moi pour Noël. Je m’attendais à des reproches, j’ai eu droit à de la compassion.
    Le 03/01/2009
    Cher journal,
    Le nouvel an n’était pas si mal. De vieilles connaissances m’ont invitée à le fêter avec eux. C’était sympa. Je me suis bien entendue avec Luc. Il m’a écoutée. Je pense que nous pouvons devenir de vrais amis.

    Le 12/01/2009
    Cher journal,
    Luc et moi passons des heures au téléphone ensembles. C’est un type bien. Je l’apprécie de plus en plus. Je crois qu’il éprouve des sentiments pour moi. Il me regarde avec douceur, et je sens bien que ça l’énerve de me voir souffrir. Alors, c’est décidé, pour lui, je vais retrouver ma joie de vivre !


    Le 22/01/2009
    Cher journal,
    Je commence à envisager les choses sous un angle qui a des airs de déjà-vu. Luc cherche un appart’, et la colocation me tente bien. Surtout avec lui. Nous avons bien rit ensembles ces derniers temps, nous sommes faits pour nous entendre. Dans la rue, les gens nous prennent pour un couple. J’avais pourtant renié cette notion il y a deux mois. On a commencé à éplucher les annonces. Il s’est passé une chose d’étrange hier, alors que l’on feuilletait une revue, sa main a frôlé mon bras. Nous nous touchons très peu, en temps normal. Mais j’ai ressenti une vague de frisson qui n’avait rien à voir avec la température ambiante. Mon cœur pourrait-il encore battre ? Pas de toute, Luc a rafraîchi ma triste vie caniculaire.

    J’arrache ces pages une à une. Peu importe le bruit, peu importe qu’ils se réveillent. Je ne veux même pas lire les sept ultimes récits, je les arrache aussitôt. Je ne trouve plus ma place. Ce Luc a pris ma place. Je n’existe plus dans ce journal. Je broie les feuilles criminelles. Elles sont condamnées pour mon crime. Elle me tue de sa présence à lui. Je n’aime pas ça.

    Ma disparition de son journal détruit le peu de vie qu’il restait en moi. Ma belle incendie a dédié ses pages d’encre calcinée ce à un autre.
    Je sens mon sang affluer dans mes veines, mes tempes palpitent de la rage d’un fantôme. Je suis devenu un fantôme. J’ai perdu ma place. Tandis que je brûle une autre page, alors que je regarde de son côté, je ne trouve plus ma place dans la vie de Jane.
    Nous étions liés d’une chaîne incandescente. Nous mourrons de pages calcinantes.
    Je me saisis des pages enflammées et ouvre un placard sans ménagement. J’entends ma flamme gémir dans son sommeil.
    Il n’y a plus d’amour.
    J’attrape de l’eau de Javel, fraîche, comme l’autre. Je la verse autour de son lit d’une main, tandis que l’autre se brûle presque au contact de la vie incendiée. Je m’approche à pas lent de Jane. Elle bouge. Je répands le liquide inflammable autour du lit. Elle vit. Je jette la bouteille plus loin. Elle sent la chaleur. Je jette les feuilles à l’eau. Elle reconnaît notre fournaise.
    Elle ouvre les yeux. Son visage est éclairé par la lueur safran du brasier. Son regard m’aspire. Je m’assois sur le lit avec elle. La fumée nous entoure à nouveau. Elle pleure, elle sourit. Il n’y a plus d’amour. Je suis mort pour elle. Nous mourrons pour moi.

    Je l’embrasse sur le front. Elle étouffe, je suffoque.
    Notre dernier râle.

    Nous sommes devenus nos propres cendres.
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Drago Malefoy
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MessageSujet: Re: Mes textes LPE   Mes textes LPE EmptyLun 13 Avr - 22:00

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